Le diagnostic (Dx) est difficile puisqu’aucun outil n’est sensible ou spécifique à 100% pour l’embolie pulmonaire.
Le Dx est basé principalement sur l’exclusion des autres pathologies et sur :
- Le portrait clinique et les facteurs de risques
- La radiographie pulmonaire
- Les gaz artériels (O2, CO2) et les marqueurs cardiaques (ex. : troponines)
- L’augmentation des D-Dimères dans le sang : Elles sont un produit de la dégradation de la fibrine, donc un indice de la formation d’un caillot dans le corps. Cette valeur n’est cependant pas spécifique à l’embolie pulmonaire, seulement à la formation d’un caillot
- Une angiotomodensitométrie (taco avec liquide de contraste)
- Une scintigraphie pulmonaire (permet de détecter les régions pulmonaires qui sont ventilées, mais non perfusées)
- L’échographie du ventricule droit (VD) : une dilatation ou une hypokinésie peut suggérer une pression trop grande dans le VD
- L’échographie des jambes ou des bras